Un organigramme est surtout et avant tout un outil de communication au sein d’une société et permettant à chaque membre du personnel de comprendre les rapports et les liens existants entre eux. Grâce à un organigramme, il est facile à un nouvel arrivant de comprendre le fonctionnement organisationnel de l’entreprise qu’il intègre. Et pour tous les salariés, un organigramme permet de mieux connaître les rôles de chacun, les liens de subordination existants, etc.

Ses objectifs

En fait, on peut dire qu’un organigramme permet de dissiper tout doute quant aux positions hiérarchiques au sein d’une société, du coup, chacun sait exactement quelle est sa place, son rôle et sa position vis-à-vis des autres. Il sert également à la direction qui peut analyser et éventuellement détecter les problèmes et les corriger à temps. Et pour les clients et partenaires, une utilisation externe d’un organigramme leur permet de savoir comment fonctionne telle ou telle entreprise, qui en détient les rênes, qui sont ceux qui prennent les décisions et vers qui se tourner pour répondre à leurs besoins ou pour un service quelconque. Un organigramme est donc un outil essentiel dont chaque entreprise doit se doter.

3 types d’organigramme les plus courants

Avant tout, précisons qu’un organigramme n’est pas une obligation légale qui est imposée par le Code du travail. C’est à chaque entreprise d’en saisir la portée et de le mettre en place en son sein. Donc, ce n’est pas imposé par la loi mais que les entreprises ont intérêt à s’imposer elles-mêmes. Parlons à présent des 3 grands types d’organigramme. Le premier est l’organigramme en pyramide, le plus courant. Il y a d’abord les lignes verticales qui montrent le rapport de subordination, le plus haut dans la hiérarchie étant au sommet. Et puis, il y a les lignes horizontales qui présentent les métiers au même niveau hiérarchique. Deuxièmement, il y a l’organigramme en arbre. Dans ce type d’organigramme, la lecture se fait de gauche à droite et c’est à gauche que se trouve le plus haut gradé dans l’entreprise. Et en troisième lieu, il y ce qu’on appelle organigramme replié, ce qui veut dire un organigramme mêlant les deux premiers types, celui en pyramide et celui en arbre. On le lit donc aussi bien de haut en bas que de gauche à droite en même temps.

Ses limites

Afin que les buts d’un organigramme soient atteints, il faut veiller à ne pas trop le surcharger. Ce qui veut dire que si la structure de l’entreprise est grande, il est préférable de faire un organigramme global et de faire d’autres organigrammes, destinés à chaque département. Mais bien qu’un tel outil soit utile, il ne définit pas les tâches et les missions rattachées à chaque poste. On n’y indique pas la polyvalence d’un métier ni la transversalité des missions. Il ne montre pas non plus la complexité de l’organisation d’une entreprise et ne précisent pas quelles tâches ou quels emplois sont externalisés par exemple. L’organigramme n’est qu’un schéma qui donne une vision globale de l’entreprise.

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