La formation professionnelle a un impact certain sur le chômage. Elle permet à des personnes souvent marginalisées d’espérer accéder à un emploi. La formation continue permet de pallier au plus gros défaut de la formation initiale, qui est celle de ne pas offrir à ses sortants un emploi automatiquement.

Ce que dit la théorie

La formation professionnelle ouvre de nouveaux horizons aux chômeurs, car elle leur offre la possibilité de se former, pour postuler dans d’autres domaines que ceux qui les ont déjà rejetés. Le problème c’est que ces formations ont un coût. Dans ce cadre, certains organismes offrent des aides qui couvrent par exemple les frais pédagogiques. Et même si vous ne bénéficiez pas de ces aides, pensez au long terme. Vous pouvez considérer les frais de formation comme un investissement, qui vous sera rendu avec intérêts lorsque, grâce à la formation, vous décrocherez un travail. En outre, lorsque vous présentez un CV, il est préférable qu’il contienne au moins un certificat.

Une fois face à la réalité

En fait, ces aides sont subordonnées à plusieurs conditions, notamment le fait que l’organisme qui propose la formation soit reconnu par Pôle emploi. Les personnes qui sont déjà actives sont celles qui en tirent le plus gros avantage. Les frais se partagent avec l’employeur, et parfois il y a même une promotion à la clé. Tandis que le chômeur aura payé sa formation de sa poche, sans aucune certitude quant à l’obtention d’un emploi. Ce n’est pas non plus une solution miracle pour les seniors. Même si les formations sont ouvertes à toute catégorie de personnes, l’après-formation reste aléatoire, car la course à l’emploi est rude, et il est sûr qu’entre deux personnes qui auront suivi le même cursus, l’employeur choisira la plus vigoureuse. Dans un autre contexte, la formation peut être source de chômage. Le diplôme pèse de moins en moins lourd face à l’expérience. Une seule expérience réussie vaudra plus qu’un master. Alors où iront les sortants de la formation initiale ? En fait, ce qu’il faut revoir c’est vraiment le rapport « école-entreprise ». Il faut définir si la priorité est de former les élèves à se conformer aux desiderata du monde du travail, ou de les former à savoir exploiter leurs compétences particulières.

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